Jamais.


Y’a des jours que j’me dis que j’devrais abandonner. Que ça sers à rien, que jamais tu vas vouloir de moi, une fois de plus.

Que j’ai trop été stupide, pis toi ta trop souffert dans tout ça.

Que plus jamais tu vas accepter mes excuses pitoyables, pis qu’tu vas juste t’en aller.

Ces jours-là, j’ai besoin d’un petit remontant, j’ai besoin d’me dire que si j’laisse pas tout tomber, c’est parce que ça en vaut la peine.

TU en vaut la peine.

Même si tu veux rien savoir, même si tes tanné. Même si tu répètes que pu jamais.

Y’a encore de l’espoir. Y’a toujours de l’espoir.

J’y crois moi. Je vais jamais cesser d’y croire. Tu es important pour moi, tellement. Si tu savais.

L’espoir c’est ce qui me fait vivre, l’espoir c’est ce qui me donne le goût de continuer.

Même si on me forçait à abandonner, je ne le ferais pas, jamais.

Perdons-nous, ensemble

Flammèches.


Ça beau être dur nous deux. J’aime mieux les flammèches que tu m’fais, qu’avoir à être sans toi une minute de plus.

J’aimerais mieux avoir à endurer tous nos chicanes, tous nos cris, tous nos pleurent, tous nos j’t’ahi.

Que d’avoir à vivre sans toi.

C’est plus facile réparer s’qu’on à brisé que de reconstruire s’qu’on a déjà avec quelqu’un d’autre.

Ce n’est pas facile, c’est jamais facile. C’est dès flammèches à tout bout de champ. C’est des chicanes, c’est de l’amour. Criss oui de l’amour.

Y’a toujours cet amour-là qui nous attire l’un vers l’autre. Parce que s’pu du niaisage.

Parce que s’qu’on ressent c’est pour de vrai. C’est quelque chose de fort, quelque chose qui fait en sorte qu’on s’lève chaque matin.

Tu me donnes envie d’être une meilleure personne. D’être quelqu’un de bien pour toi. D’être quelqu’un qui malgré nos différences, te donne envie d’avancer, toujours.

J’ai envie qu’tu m’aimes comme moi je t’aime. Pis que les flammèches de nos chicanes se rendent dans nos cœurs. Pis qui reste.

Facile de jouer.

J’ai bin d’la misère à m’attacher. Pis ya eut toi, toi qui n’as pas grand chose de différent des autres. À pars mon cœur pis ma tête, ça tu les as. J’te laisse jouer avec autant qu’tu voudras.

Joue pas trop, tu risquerais d’y prendre goût, pis me sentir blessé à tout bout de champ, s’pas vraiment s’que j’préfère.

J’aimerais mieux qu’tu joues avec mon corps et non mes sentiments. Comme ça on serait deux à avoir du fun, pas juste toi.

Sauf c’est bin rare que quand quelqu’un joue avec tes sentiments, qui décident de pu jouer avec pis prendre soin d’ses sentiments-là.

C’est bin rare qu’un gars est capable de faire attention à une fille qu’il a blessée. Parce que c’est plus facile de tourner la page, pis cancel que continuer pis réparer s’qu’on à brisé.

Joue, mais joue pas trop longtemps.

J’ai de la patience, mais pas éternellement, tu peux jouer avec mes sentiments, mais tu vas finir par perdre à ton propre jeu.

Pis s’te jour-là, tu pourras pas dire que j’t’avais pas prévenu.

 

Les bonnes choses arrivent à ceux qui savent attendre, j’suis patiente. J’vais attendre que tu m’veules.

Mieux.

Ne laisse pas partir quelque chose de bien pour trouver quelque chose de mieux.

Parce que lorsque ce que tu avais que tu considérais bien, trouveras mieux, tu regretteras.

Pourquoi partir, pour espérer trouver toujours mieux, quand notre mieux on l’a sous nos yeux.

Le quelque chose de bien que tu as, pourrait se transformer en quelque chose de merveilleux. Quelque chose d’encore mieux, que mieux.

Pourquoi toujours allez voir si le gazon est plus vert ailleurs. Pourquoi ne pas seulement entretenir le nôtre.

Pourquoi ça nous prend des preuves pour réaliser que nous l’avions notre mieux. Qu’il était là, devant nous.

Et qu’on a tout gâché en pensant pouvoir trouver mieux.

Il n’y avait pas mieux.

Mieux n’existeras jamais.

Tu aurais dû te contenter de ton bien. Mais ton bien lui, as trouvé mieux.

La vérité toute crue.


Je n’ai pas envie de te dire que je suis parfaite. Que je suis belle quand je me lève le matin ou même que j’ai pas mauvais caractère.

J’ai envie qu’tu sois au courant de tout ça. Que tu sais dans quoi tu t’embarques, si tu veux t’embarquer.

Que tu l’apprennes tout de suite, et non dans 6 mois et que ça te fasse peur, peur de voir que j’suis un peu fofolle dans les coins.

Que non la vie avec moi ce n’est pas toujours rose, qu’y a souvent des moments gris. Des moments moins heureux, que je suis loin d’être parfaite. Que j’aime pas ça que les autres filles te trouvent de leur goût, même si t’es beau. Même si t’es le plus beau.

Ton mon plus beau à moi, je m’en fous de ce que les autres peuvent penser de toi. Toi en entier, c’est juste pour moi.

Je m’en fous, je m’en fous de ce que les gens peuvent penser de nous. De toi, de moi. Je m’en fous de l’opinion des autres.

Oui je suis folle, oui j’ai besoin d’attention, des fois trop. Oui je veux que tu me trouves belle, des fois moins. Oui j’ai un gros caractère et j’ai de la difficulté à filtrer mes états d’âmes.

Mais au moins, dis toi que tu le savais déjà.

J’aime mieux que tu saches tout, tout maintenant. Qu’on ne se cache rien, qu’on ne s’aime pas aveuglement.

Qu’on s’aime pis qu’on puisse se regarder dans le blanc des yeux sans jamais craindre que l’autre découvre notre vrai nous.

Qu’on s’aime. Qu’on s’aime pour vrai.